Voici les différentes phases de production :
1) Broyage du malt. Ce processus dure jusqu’à une heure. Le malt est une céréale germée, en général de l'orge, mais cela peut être aussi du blé (le froment) ou du seigle par exemple, qui a été plus ou moins torréfiée, ce qui donnera la couleur de la bière.
2) Fabrication du moût. A l’aide de ce processus qui consiste à faire bouillir le malt dans de l’eau, les substances de malt vont être transformées en substances utilisables pour la levure à bière (il s’agit principalement de la transformation de l’amidon en sucre de malt). Ce procédé correspond à la phase appelée „empâtage” par les maîtres-brasseurs.
3) Filtration. A ce niveau, les substances sucrées seront séparées des autres substances.
4) Houblonnage. Puis le houblon sera mélangé et cuit dans le liquide : on obtient alors le moût qui sera refroidi. Ce procédé est réalisé dans la « salle de brassage » et peut durer jusqu’à 9 heures.
5) Fermentation. A ce niveau, le sucre de malt produit va être transformé en alcool à l’aide de la levure. En fonction du type de bière, la fermentation dure entre 3 et 7 jours.
6) Garde. A ce niveau, il s’agit des dernières finitions. Le goût de la bière va s’affiner et la bière se gazéifier. Dans le cas d’une fermentation en cuve, ce processus dure 3 semaines minimum. Dans le cas d’une refermentation en bouteilles, ce processus dure quelques jours de moins.
7) Conditionnement : Bouteille de 25 cl, 33 cl, 50 cl ou 75 cl. De temps en temps, bouteille Magnum. Fût de 20 L ou 30 L en acier consigné (ce qui oblige à avoir un parc de fûts, à gérer les retours et à les nettoyer), ou en plastique non consigné, Mini-fût de 5 L ou 6 L, et canette alu 25 cl, 33 cl ou 50 cl.
Dans tous les cas, il s’agit d’équipements pour la production de bière. La différenciation et le choix des équipements dépend des fonctions suivantes :
Lors de la fixation de la capacité de production annuelle attendue, il est très important de ne pas négliger les variations saisonnières pouvant influencer le niveau de production maximal nécessaire. Ce n’est pas la même chose de prévoir une brasserie d’une capacité annuelle moyenne de 1 200 hl par exemple (ce qui correspond à une production mensuelle moyenne de 100 hl), si les 2/3 de la production annuelle, soit 800 hl, sont vendus pendant les 4 mois d’été. Dans ce cas, la production mensuelle moyenne s’élève à 200 hl pendant les 4 mois d’été, le double de la capacité prévue !
Il existe une différence entre la capacité moyenne de la « salle de brassage » et la quantité exacte de bière produite résultant d’une charge de production. En effet, il existe deux facteurs qui influencent la quantité de bière produite :
Exemples : un brassin de 10 hl x 2 jours/semaine x 48 semaines/an = 960 hl/an. un brassin de 10 hl x 5 jours/semaine x 48 semaines/an = 2 400 hl/an.
un brassin de 20 hl x 2 jours/semaine x 48 semaines/an = 1 920 hl/an. 3 brassins de 20 hl x 5 jours/semaine x 48 semaines/an = 14 400 hl/an.
Dans le cas où l’équipement se situe dans un endroit bien visible et ouvert au public, il s’agit alors d’une brasserie où les clients peuvent consommer la bière sur place et où, éventuellement, un service de restauration est présent.
Dans ce cas, lors de la fabrication de l’équipement, de gros efforts seront faits pour optimiser l’apparence et l’aspect esthétique. En règle générale, les cuves de la « salle de brassage » sont alors recouvertes de cuivre naturel poli. Il existe plusieurs exécutions possibles, mais la plupart du temps, toutes les parties visibles sont recouvertes de cuivre.
On parle de revêtement, car en-dessous de celui-ci, les parties des cuves recouvertes sont en acier inox pour de simples raisons d’hygiène et de risques micro-biologiques.
Afin de pouvoir calculer la capacité de production nécessaire en fonction des prévisions de vente, il faut organiser le processus de production et fixer les jours de production de bière. C’est un point très important pour la planification des besoins en personnel par exemple. La capacité moyenne de la salle de brassage sera différente si le brassage n’est réalisé qu’une fois par semaine ou si celui-ci est réalisé 5 fois par semaine, par exemple !
De même, il est très important de fixer les différentes sortes de bière qui seront fabriquées et proposées en même temps et les quantités respectives qui seront vendues.
Plus la diversité des bières est grande, plus le volume de chaque brassage sera moindre, mais par contre, le besoin en tanks de fermentation et de stockage plus important ! Dans ce cas, les besoins en personnel seront également plus élevés !
A l’aide de tous ces éléments (prévisions des ventes, variations saisonnières, diversité des bières et rythme de production), votre fournisseur sera capable alors de vous faire une proposition adéquate.
Dans un premier temps, il faut compter un emplacement de 150 à 200 m² pour la production de 1 000 hl/an.
A cela, il faut ajouter : le stockage des matières premières (malt, houblon, … ), des palettes de produits finis et d’emballages vides (bouteilles, cartons, étiquettes, bouchons, fûts, palettes vides…), Le stockage des bouteilles pleinesles chambres chaudes et froideset l’espace pour implanter le matériel de conditionnement : - Rinceuse-Soutireuse-Boucheuse - Etiqueteuse - Mise en carton (manuelle ou avec machine) - Laveuse ou remplisseuse de fûts.
A votre disposition pour tout renseignement complémentaire et pour tout devis concernant :
1) Le matériel de brassage (Rolec)
2) Le matériel de conditionnement : dépalettiseur, Embouteilleuse (Rinçage-SoutirageBouchage), étiqueteuse, encaisseuse, palettiseur, convoyeurs.
3) Les fûts non consignés (KeyKeg et Unikeg)
4) Les capsules d’inviolabilité à poser sur les fûts, une fois remplis (Atka)
5) Les tireuses portatives à froid sec, fonctionnant sans CO2.
6) Les verres incassables en polycarbonate, clairs et transparents comme du vrai verre (Bevando).